Tchad : consensus autour du nouveau calendrier électoral

Parmi les défis à relever, l'assistance aux réfugiés soudanais et aux sinistrés des inondations

Les mois de décembre et de janvier seraient consacrés « à la validation, au dédoublonnage et aux préparatifs avec les partis politiques, les partenaires », a indiqué le président de la CENI.

Les hommes politiques tchadiens ont enfin fini par s'entendre sur le nouveau calendrier électoral. On ne votera donc pas en 2010 dans le pays, mais bel et bien en 2011. Tout le monde est d’accord là-dessus, mais une nouvelle polémique se profile sur le mandat de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Selon les textes, la CENI est tenue d'organiser une seule élection. On reparle alors d’une modification du code électoral pour permettre à la CENI actuelle d'organiser les 3 élections. Les avis sont partagés à ce sujet.

Au plan technique, il faudra porter de 600 à 800 le nombre des agents de saisie de la liste électorale et acquérir de nouveaux ordinateurs pour accélérer le travail, rapporte notre correspondant François Djékombé. « On pense arriver à la fin du mois de novembre à saisir toutes les listes », a indiqué le président de la CENI, Ngarmadjial Gami, a fait état de la saisie des noms de 2,5 millions d’électeurs potentiels.

Les mois de décembre et de janvier seraient consacrés « à la validation, au dédoublonnage et aux préparatifs avec les partis politiques, les partenaires », a-t-il indiqué. «Les législatives ont été ramenées du 20 février au 6 février ; les présidentielles, qui étaient initialement prévues, pour le premier tour, au 8 mai, sont ramenées au 3 avril, et les locales sont décalées après les présidentielles, au 26 juin », a précisé le président de la CENI.