Le porte-parole militaire dans la capitale de l'État du Plateau, Ikedichi Iweha, a confirmé à l’AFP la double explosion sans donner de bilan.
Mais des témoins ont parlé de 17 tués. Cinq sont morts dans la première explosion et 12 adns la seconde.
La ville de Jos a été à de nombreuses reprises visée par le groupe islamiste Boko Haram.
Dans la même journée, le président nigérian Goodluck Jonathan s'est rendu à Baga, une ville de pêcheurs sur les rives du Lac Tchad, attaquée le 3 janvier par le groupe islamiste Boko Haram qui avait alors massacré des centaines, voire des milliers d'habitants.
Il a effectué sa visite à un mois des élections.
Baga a été la cible des combattants de Boko Haram le 3 janvier. Les djihadistes avaient tué des centaines (voire des milliers, les bilans divergent) de civils quand ils ont pris la ville.
Le massacre avait soulevé une réprobation internationale. Amnesty International l’avait qualifié de la plus importante tuerie commise par les insurgés depuis six ans.
Samedi, l'armée avait annoncé avoir repris la ville après deux jours de combats en tuant "un grand nombre de terroristes" dans le cadre de la contre-offensive menée par le Nigeria et les pays voisins (Tchad, Cameroun et Niger).
L'armée a ensuite diffusé des dizaines de photos montrant nombre de véhicules, d'armes et de munitions de Boko Haram détruits dans les combats.
L’élection présidentielle couplée aux législatives initialement prévues le 14 février, ont été reportées au 28 mars, afin de permettre à l'armée de sécuriser le nord-est et de lutter contre Boko Haram.
(L’information reprise dans cet article provient de l’AFP).