Le président du barreau nigérian, Abubakar Mahmoud, a fait savoir que les juges interpellés ont été libérés sous caution dimanche. Toutefois, il n’en a pas précisé leur nombre. Abubakar Mahmoud avait dénoncé leur arrestation qui, selon lui, rappelle le style de la Gestapo.
Une source au sein de l’Agence nigériane de sécurité nationale a indiqué que les sept magistrats libérés se sont présentés au siège de l’agence lundi. Il dit ignorer la date à laquelle ils seront inculpés, ajoutant que leurs dossiers ont été confiés au procureur général.
Les juges mis en cause siègent à la Cour suprême nigériane, à la Cour d’appel et la haute Cour. L’agence de sécurité nationale, qui les a interpellés ce week-end, dit avoir saisi 800 mille dollars pendant les perquisitions.
La décision d’arrêter les juges a provoqué un tollé dans le pays. Les critiques accusent le président Muhammadu Buhari de mener une chasse aux sorcières sous couvert de la lutte contre la corruption ; ce que réfute le porte-parole de la présidence.
Avec AFP