Dans un communiqué conjoint, Human Rights Watch, Amnesty International et 33 organisations nigérianes appellent à la libération immédiate de deux activistes appréhendés dans l’Etat d’Enugu. Les dirigeants syndicalistes Osmond Ugwu et Raphael Elobuike ont été mis en état d’arrestation en octobre dernier lors d’une réunion de travail. Les autorités de l’Etat les accusent d’agression et de tentative de meurtre.
L’ONG de défense des droits humains Amnesty International, ayant documenté ces dernières années de nombreux cas de violations par les forces de l’ordre fédérales du Nigeria, affirme que ces accusations sont infondées, a dit à la VOA le professeur Francis Perrin, vice-président d’Amnesty France.
Le Nigeria sort d’une semaine de grève générale, lancée pour protester notamment contre la vie chère et l’augmentation du prix des hydrocarbures. Lundi, le président Goodluck Jonathan a finalement approuvé une baisse du prix du carburant à 97 nairas le litre.
Quelques heures après l’annonce télévisée, la centrale syndicale NLC, le Congrès du Travail nigérian, annonçait la fin de la grève, mais les responsables syndicaux ont souligné la nécessité de poursuivre les négociations avec le gouvernement.