Des microbes gourmands en minéraux pourraient avoir trouvé un environnement hospitalier au fond d’un ancien lac sur la planète Mars. C’est ce que révèlent de nouveaux travaux rendus possibles par la sonde américaine Curiosity, qui continue d’arpenter la planète rouge.
Depuis le début de l’année, des scientifiques ont signalé avoir détecté des preuves que Mars a recelé à certaines époques de vastes quantités d’eau – certaines sous forme de lacs - qui auraient pu abriter des formes de vie. Cette fois-ci, la sonde Curiosity a fait encore mieux, et selon l’agence spatiale américaine (NASA), elle aurait détecté des traces de minéraux qui permettent de penser que l’eau de Mars a pu recéler de la vie microbienne.
Selon ces travaux, qui ont été publiés dans le journal « Science », les roches analysées par Curiosity contiennent des traces de fer, de carbone, d'hydrogène, d'oxygène, d'azote et de soufre. Or, ces éléments fournissent les conditions idéales pour une vie microbienne élémentaire.
En ce qui concerne le soufre et le fer, ces deux éléments chimiques étaient soit oxydés (avec moins d'électrons), soit réduits (avec plus d'électrons). Or, certaines bactéries se nourrissent de fer et de soufre en les oxydant ou en les réduisant. « Si vous pouvez bouger les électrons, essentiellement, vous avez de quoi manger », explique le professeur Scott McLennan de l’Université Stony Brook.
« En principe, vous auriez des microbes qui pourraient manger les roches. Et c’est très courant sur la Terre. Ce sont des formes de vie primitives, mais elles sont très, très bien connues, et très bien comprises » poursuit le professeur McLennan.
Sur Terre, on retrouve ces microbes dans des grottes, ou encore sur les cheminées thermales au plus profond des océans.
Ces derniers travaux viennent confirmer d’autres études selon lesquelles la vie aurait existé sur Mars, affirme le professeur Harry « Hap » McSween de l’université du Tennessee. « Mais cette fois-ci, c’est la première fois que j’en suis convaincu », déclare le professeur. Le site sur lequel les échantillons ont été prélevés ressemble au fond d’un ancien lac desséché. Un lac qui aurait existé il y a quatre milliards d’années. Soit l’époque à laquelle la vie a émergé sur la terre, sous des formes très simples, et peut-être similaires.
Malheureusement, a fait savoir la NASA, Curiosity n’est pas équipée pour rechercher des microbes fossilisés. Il faudra attendre une autre mission pour déterminer une bonne fois pour toute si la vie a bel et bien existé sur la planète rouge.
Depuis le début de l’année, des scientifiques ont signalé avoir détecté des preuves que Mars a recelé à certaines époques de vastes quantités d’eau – certaines sous forme de lacs - qui auraient pu abriter des formes de vie. Cette fois-ci, la sonde Curiosity a fait encore mieux, et selon l’agence spatiale américaine (NASA), elle aurait détecté des traces de minéraux qui permettent de penser que l’eau de Mars a pu recéler de la vie microbienne.
Selon ces travaux, qui ont été publiés dans le journal « Science », les roches analysées par Curiosity contiennent des traces de fer, de carbone, d'hydrogène, d'oxygène, d'azote et de soufre. Or, ces éléments fournissent les conditions idéales pour une vie microbienne élémentaire.
En ce qui concerne le soufre et le fer, ces deux éléments chimiques étaient soit oxydés (avec moins d'électrons), soit réduits (avec plus d'électrons). Or, certaines bactéries se nourrissent de fer et de soufre en les oxydant ou en les réduisant. « Si vous pouvez bouger les électrons, essentiellement, vous avez de quoi manger », explique le professeur Scott McLennan de l’Université Stony Brook.
« En principe, vous auriez des microbes qui pourraient manger les roches. Et c’est très courant sur la Terre. Ce sont des formes de vie primitives, mais elles sont très, très bien connues, et très bien comprises » poursuit le professeur McLennan.
Sur Terre, on retrouve ces microbes dans des grottes, ou encore sur les cheminées thermales au plus profond des océans.
Ces derniers travaux viennent confirmer d’autres études selon lesquelles la vie aurait existé sur Mars, affirme le professeur Harry « Hap » McSween de l’université du Tennessee. « Mais cette fois-ci, c’est la première fois que j’en suis convaincu », déclare le professeur. Le site sur lequel les échantillons ont été prélevés ressemble au fond d’un ancien lac desséché. Un lac qui aurait existé il y a quatre milliards d’années. Soit l’époque à laquelle la vie a émergé sur la terre, sous des formes très simples, et peut-être similaires.
Malheureusement, a fait savoir la NASA, Curiosity n’est pas équipée pour rechercher des microbes fossilisés. Il faudra attendre une autre mission pour déterminer une bonne fois pour toute si la vie a bel et bien existé sur la planète rouge.