Le lancement de cette nouvelle grève après un précédent mouvement en mai, a été décidé lors d'une assemblée générale tenue mercredi au siège de la RTG à Libreville.
Parmi les revendications des salariés figurent "le paiement de la prime de rendement, le reversement de la redevance audiovisuelle" ainsi que "l'application de leur statut particulier", selon un communiqué du Syprocom.
Un service minimum sera toutefois assuré, avec des journaux télévisés n'excédant pas cinq minutes au lieu de trente.
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Lors de leur grève en mai, les salariés avaient, outre les revendications salariales, réclamé plus de liberté dans le traitement de l'information, dénonçant "l'ingérence" des pouvoirs publics et le manque d'accès "équitable de toutes les opinions sur les médias publics.
Ils avaient également exigé un renouvellement de leurs équipements. Des promesses avaient alors été faites aux salariés, mais des négociations entre la direction de la RTG et le Syprocom n'ont pas abouti.
Le Gabon, en proie à de graves difficultés économiques, est régulièrement touché par une série de grèves dans divers secteurs.
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Le gouvernement a récemment adopté des mesures drastiques d'austérité touchant les fonctionnaires civils. Les mieux payés devraient voir leurs salaires réduits, en proportion du montant touché. Annoncée pour la fin du mois de juillet, la coupe dans les salaires a cependant été reportée.
Il a également instauré un système de paiement en "bons de caisse" afin de débusquer les fonctionnaires fictifs. Ce système aurait permis d'en découvrir environ 6.000 sur 50.000, selon le gouvernement.
Le 2 août, quelque 3.000 personnes se sont rassemblées à Libreville pour dénoncer ces mesures d'austérité et un nouveau rassemblement est prévu lundi à l'appel des syndicats.
Avec AFP