"Hope", le petit nigérian abandonné dans la rue un an auparavant va mieux

La travailleuse humanitaire danoise Anja Ringgren Lovén donne de l'eau à Hope, un petit nigérian qu'elle a secouru un an auparavant, au Nigeria, le 8 février 2017. (Facebook/Anja Ringgren Lovén)

Il y a un an, Hope avait été trouvé dans la rue après avoir été abandonné dans la rue, accusé de sorcellerie par sa famille. La travailleuse humanitaire danoise Anja Ringgren Lovén l'avait secouru. Sur son compte Facebook, elle donne des nouvelles de l'enfant maintenant en bonne santé.

Sur sa page Facebook, Anja Ringgren Lovén, travailleuse humanitaire, raconte : "Le 30 janvier 2016, j'ai lancé une mission de sauvetage avec David Emmanuel Umem, Nsidibe Orok et notre équipe nigériane. Notre mission a fait le buzz et le monde entier a rencontré un jeune garçon appellé Hope (Espoir en anglais ndlr). Cette semaine, Hope va commencer à aller à l'école."

Il y a un an, Hope avait été laissé dans la rue pour y mourir, accusé de sorcellerie. La travailleuse humanitaire l'avait trouvé presque sans vêtement, mourant de faim, alors âgé de deux ans.

En 2011, Anja Ringgren Lovén quitte son emploi de gérante de magasin au Danemark pour se rendre en Afrique où elle passe trois mois à travailler dans l'humanitaire. L'année suivante, elle crée la Fondation pour l'éducation et le développement de l'aide à l'enfance africaine, un organisme à but non lucratif qui sauve les enfants abandonnés par leurs familles en raison de croyances superstitieuses.

"Nous pensons que chaque enfant dans le monde a droit à la nourriture et à l'éducation, et à vivre dignement", avait déclaré Anja Ringgren Lovén au Huffington Post.

Dans cette vidéo, elle montre son fils avec le petit nigérian :

La croyance à la sorcellerie est répandue dans certaines parties de l'Afrique, selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF). En 2010, l'organisation avait mis porté son attention sur le nombre croissant d'adultes et d'enfants accusés de sorcellerie, encourageant les meurtres et l'exil.