Les États-Unis se sont joints à l'Union européenne (UE) jeudi pour renforcer les sanctions contre la Russie en réponse à son ingérence en Ukraine. De nouvelles sanctions entrent en vigueur ce vendredi.
Dans une déclaration, le président Barack Obama a qualifié le comportement de la Russie « d’illégal » et il a réitéré que les États-Unis et leurs alliés sont prêts à resserrer la visse en approfondissant et en élargissant les sanctions contre Moscou dans les secteurs de la finance, de l'énergie et de la défense.
M. Obama a appelé le président russe Vladimir Poutine à travailler avec l'Ukraine et d'autres partenaires internationaux pour forger une solution durable au conflit, sans fixer de conditions déraisonnables.
Les dirigeants européens ont convenu de mettre en œuvre un ensemble de sanctions économiques contre la Russie en raison de ses actions dans l'est de l'Ukraine.
Selon l’agence officielle RIA Novosti, le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov, a déclaré jeudi que la Russie « regrette » la décision de l'UE, qu’il a qualifiée « d’illégale ». M. Peskov a ajouté que la décision de l'UE « défie tout entendement » étant donné les récents efforts de la Russie pour mettre fin à l'effusion de sang dans l'est de l'Ukraine, y compris, les « initiatives de paix » de M. Poutine.
L'OTAN a déclaré jeudi que près de 1.000 soldats russes sont toujours déployés dans l’est de l'Ukraine.
S'exprimant à Bruxelles, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy a déclaré que les sanctions peuvent être modifiées ou levées en fonction des résultats de l'examen qui sera effectué d'ici fin septembre sur l'application du plan de paix en Ukraine.
« A la lumière de cet examen et si la situation sur le terrain le permet, la Commission et (le service européen de l'action extérieure) sont invités à avancer des propositions pour amender, suspendre ou supprimer le paquet de sanctions en vigueur, intégralement ou partiellement », a dit M. Rompuy dans un communiqué.