Dans son équipée sanglante, motivée par son désir de tuer des policiers blancs, Micah Johnson a semé le chaos dans cette grande ville du Texas et choqué toute la nation américaine.
Mais cet individu "dément" ne représente ni les Noirs américains, ni "l'esprit avec lequel nous devons aller de l'avant", a ajouté le président des Etats-Unis, dans une conférence de presse à Varsovie.
Le tueur de Dallas, un homme de 25 ans rompu aux techniques de combat et doté d'un arsenal à son domicile, a été redoutablement efficace dans ses tirs, avant d'être tué par une force d'élite. Les autorités ont d'abord cru qu'il faisait partie d'un commando.
Il a agi en vengeance à la mort de deux Noirs abattus par la police cette semaine, l'un en Louisiane (sud), l'autre dans le Minnesota (nord).
Ces homicides captés sur des vidéos amateurs ont choqué l'opinion publique et continuaient samedi de faire des remous dans le pays, où de nouvelles manifestations étaient attendues.
Les appels à lutter contre les préjugés raciaux continuaient en parallèle à émaner de toute les tranches de la société, inquiète que la situation dérape vers de nouvelles violences.
"Quand nous sommes mis à l'épreuve, nous ne devons pas nous déchirer. Nous sommes l'Amérique, avec des liens qui nous relient les uns aux autres. Nous endurons, nous persévérons, nous nous relevons, nous sommes solidaires", a déclaré samedi le vice-président américain Joe Biden.