"Les réfugiés syriens et leurs régions d'accueil ont plus que jamais besoin de notre soutien", a déclaré le Haut Commissaire pour les réfugiés, Filippo Grandi, lors d'une conférence internationale à Helsinki.
"La communauté internationale doit envoyer un message clair qu'elle est à leur côté et leur fournit le soutien dont ils ont urgemment besoin", a-t-il ajouté. "L'an dernier, nous avons atteint un taux de financement des promesses de dons de 60%. Je pense que nous pouvons tous faire mieux", a poursuivi le chef du HCR.
L'ONU et quelque 240 partenaires (institutions internationales, États, ONG) ont officiellement lancé ce mardi dans la capitale finlandaise le Plan d'aide régionale pour les réfugiés et la résilience (3RP) pour 2017 et 2018.
Ce plan est destiné à financer et organiser l'aide internationale à destination de 4,7 millions de réfugiés syriens en Turquie, au Liban, en Jordanie, en Irak et en Égypte.
En sus de ces 4,63 milliards de dollars (4,3 milliards d'euros), l'ONU estime à 3,4 milliards de dollars cette année les besoins en aide humanitaire des 13,5 millions de Syriens restés dans leur pays, souvent piégés dans des villes assiégées et privés de nourriture, de logement, de soins et d'accès à l'éducation.
"La souffrance du peuple syrien - dont une majorité se trouve à l'intérieur des frontières du pays - ne s'estompe pas. Il est impératif que nous accélérions notre effort collectif en faveur des 13,5 millions d'hommes, de femmes et d'enfants syriens qui ont un besoin urgent d'aide humanitaire et de protection", a souligné le patron des opérations humanitaires de l'ONU Stephen O'Brien.
"Les civils continuent d'être la cible d'attaques violentes (...). Quelque 6,3 millions de personnes sont déplacées" dans leur pays, a-t-il précisé.
La chef de la diplomatie de l'UE, Federica Mogherini, a annoncé la semaine dernière qu'elle organiserait au printemps à Bruxelles une conférence internationale des donateurs pour faire le point sur les engagements pris l'an dernier à Londres.
Avec AFP