Onze morts après des pluies torrentielles en Angola

Des pluies diluviennes sont tombées sur la ville angolaise de Luanda, le 6 novembre 2015.

Au moins onze personnes ont été tuées par des pluies torrentielles et des inondations qui ont aussi fait des milliers de sans-abri cette semaine dans le nord-ouest de l'Angola.

Onze personnes - dont un enfant de deux ans et une personne de 70 ans - ont été tuées dans la province côtière de Luanda (nord-ouest) de mardi soir à mercredi matin, a expliqué à l'AFP le porte-parole provincial de la protection civile et des services d'incendie, Faustino Minguês.

Au total, 500.000 personnes ont été affectées, plus de 5.000 habitations et plusieurs écoles et centres de santé notamment inondés, et plus de 340 familles sont désormais sans-abri, selon des sources officielles.

Les victimes ont été emportées par ces inondations soudaines, électrocutées ou tuées dans l'effondrement de leurs maisons, a-t-il précisé.

Plusieurs personnes sont en outre toujours portées disparues, selon l'agence de presse nationale Angop.

La capitale Luanda a également été paralysée par ces inondations, qui ont provoqué des coupures de courant et d'eau potable et gravement perturbé la circulation. Selon M. Minguês, de nombreuses rues de la périphérie de la capitale ont été inondées.

Les services de secours travaillaient jeudi au creusement de tranchées pour l'évacuation rapide de l'eau, le nettoyage des gouttières, des égouts et des fossés, selon le responsable.

Ces pluies torrentielles ont eu lieu après cinq ans de sécheresse dans une grande partie du pays, et ont saturé d'eau de nombreux terrains.

"Avec ces pluies intenses, nous craignons que de nombreuses maisons soient inondées parce que les sols ne peuvent pas absorber plus d'eau", a de son côté déclaré un responsable régional, Goncalves Namweya, à l'agence de presse Lusa.

Des terres agricoles ont également été inondées et plusieurs routes sont impraticables dans la province, notamment dans les zones rurales, forçant les habitants à se déplacer en canoës fournis par les services d'urgence, a expliqué M. Namweya.

Avec AFP