Des responsables pénitentiaires ont déclaré à City Press que l'ancien champion paralympique avait été placé sous surveillance 24h/24 et que les visites de gardiens avaient été multipliées dans sa cellule.
Les services de la prison de Pretoria, où Pistorius est incarcéré pour le meurtre de Reeva Steenkamp en février 2013, avaient déclaré que le sportif âgé de 29 ans avait été hospitalisé le 6 août "après s'être blessé en tombant de son lit".
City Press avait de son côté rapporté, citant un détenu, que des lames de rasoir avaient été découvertes dans la cellule et que l'ancien champion s'était lui-même tailladé les veines.
Les autorités de la prison avaient qualifié ces informations de "spéculation" et lancé une enquête "qui en est à un stade avancé", a déclaré dimanche le porte-parole des services pénitentiaires, Singabakho Nxumalo.
Condamné en première instance à cinq ans de prison pour homicide involontaire, le sportif handicapé a déjà passé une année en prison avant d'être assigné à résidence. Finalement condamné en appel pour meurtre, il est de retourdepuis le 6 juillet derrière les barreaux, où il doit purger une peine de six ans.
Selon le droit sud-africain, il est éligible à une libération en 2019. Mais le parquet sud-africain a décidé fin juillet de faire appel de cette condamnation qu'il a jugée "scandaleusement trop clémente".
Incarcéré dans l'aile médicalisée de la prison en raison de son handicap, Oscar Pistorius échappe aux cellules surpeuplées des établissements pénitentiaires sud-africains, réputés pour leur violence.
Dans la nuit du 13 au 14 février 2013, alors en pleine gloire sportive, il avait abattu chez lui de quatre balles Reeva Steenkamp, qui se trouvait dans les toilettes. Il a toujours clamé l'avoir tuée par erreur, croyant à l'intrusion d'un cambrioleur dans sa maison ultra-sécurisée de Pretoria.
Avec AFP