"Nous pouvons confirmer que l'incident est le résultat d'une attaque suicide dont la seule victime est son auteur", a indiqué le porte-parole de la police Fred Enanga en soulignant que le kamikaze se trouvait sur la liste des membres recherchés du groupe des Forces démocratiques alliées (ADF).
L'explosion de lundi, à Lungala, à une trentaine de km à l'ouest de Kampala sur la route menant vers la RDC, fait suite à un attentat à la bombe dans un café de Kampala qui avait fait un mort - une serveuse du café - et trois blessés samedi soir.
La police avait estimé que cette attaque relevait du "terrorisme intérieur" et évoqué un engin explosif "sommaire".
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Les enquêteurs ont désormais établi "un haut niveau de connexion" entre les deux attaques, a affirmé Fred Enanga. "Les individus qui ont préparé ces engins explosifs appartiennent au même groupe", a-t-il indiqué.
Les deux attaques ont été revendiquées par le groupe Etat islamique en Afrique centrale (Iscap) qui présente les ADF comme sa branche régionale.
L'Iscap avait déjà revendiqué le 8 octobre un attentat à la bombe - qui n'avait pas fait de victime connue - contre un poste de police à Kawempe, près de l'endroit où s'est produite l'explosion de samedi.
Les ADF sont un groupe rebelle musulman apparu en Ouganda mais qui a fait souche depuis près de 30 ans en RD Congo, où il est accusé d'avoir tué des milliers de civils. En mars, les Etats-Unis ont placé les ADF sur la liste des "organisations terroristes" affiliées à l'EI.