Le ministre algérien de l'Intérieur, Noureddine Bedoui, qui a participé avec son homologue mauritanien Ahmedou Ould Abdallah à la cérémonie a affirmé devant les journalistes à Tindouf que ce point de passage allait favoriser la circulation des biens et des personnes "dans l'intérêt des deux peuples".
Selon l'agence officielle algérienne APS, la construction de ce poste frontalier en vertu d'un accord signé par les deux pays en novembre 2017, a coûté à l'Algérie près de 8,5 millions d'euros.
La frontière algéro-mauritanienne, longue de quelque 460 km, est la plus courte pour chacun ces deux très vastes pays.
Cette région désertique, longtemps connue comme un repaire de trafics et de mouvements de combattants de groupes armés, avait été déclarée côté mauritanien zone militaire fermée à la circulation des personnes.
Les deux pays partagent par ailleurs depuis plus d'une dizaine d'années un projet de construction de route entre Tindouf (Algérie) et Choum (Mauritanie), deux localités proches du Sahara occidental.
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