Oxfam appelle les dirigeants africains à geler les acquisitions de terres arables en Afrique pour un an. Dans un rapport intitulé « Notre terre, notre vie », publié jeudi, l’ONG déplore la cession de quelques 50 millions d’hectares de terres à travers le continent à des investisseurs, aux dépends des petits producteurs. Oxfam dit redouter que la sécurité alimentaire n’en pâtisse.
Car plus de 60 % des investissements étrangers dans des terres agricoles, réalisés entre 2000 et 2010, ont eu lieu dans des pays en développement gravement touchés par le problème de la faim, souligne Eric Hazard, un responsable d’Oxfam International en Afrique de l’Ouest. De surcroit, les deux tiers de ces investisseurs prévoient d’exporter tout ce qu’ils produiront sur ces terres, notamment pour servir à la production d’agrocarburants.
Oxfam préconise d’accroître les investissements dans l’agriculture, notamment dans les petites exploitations agricoles, et déplore que l’accaparement des terres s’accompagne d’expulsion de petits producteurs, « souvent avec violence, sans consultation préalable ni dédommagement. Beaucoup perdent leur foyer et leurs terres », ajoute l’ONG, et se retrouvent dans le dénuement le plus complet, ce qui exacerbe le taux de pauvreté à travers le continent.
Tout en appelant les pays africains à geler les acquisitions de terres arables, Oxfam demande également au groupe de la Banque mondiale d’appliquer de son côté un gel temporaire de ses investissements dans des terres agricoles, « le temps de revoir ses conseils aux pays en développement, d’œuvrer à la définition de normes pour les investisseurs et de mettre en place des mesures plus rigoureuses pour prévenir l’accaparement des terres ».
Selon M. Hazard, l’ONG s’inquiète notamment des investissements de filiale pour le secteur privé du groupe de la Banque mondiale, la Société financière internationale (IFC). Oxfam note que des études réalisées par la Banque mondiale ont montré que « les pays enregistrant le plus de grandes transactions foncières sont ceux où la protection des droits fonciers est la plus faible ». De surcroit, « depuis 2008, 21 plaintes ont été officiellement déposées par des communautés estimant que des projets de la Banque mondiale violaient leurs droits fonciers » rappelle M. Hazard.
Car plus de 60 % des investissements étrangers dans des terres agricoles, réalisés entre 2000 et 2010, ont eu lieu dans des pays en développement gravement touchés par le problème de la faim, souligne Eric Hazard, un responsable d’Oxfam International en Afrique de l’Ouest. De surcroit, les deux tiers de ces investisseurs prévoient d’exporter tout ce qu’ils produiront sur ces terres, notamment pour servir à la production d’agrocarburants.
Oxfam préconise d’accroître les investissements dans l’agriculture, notamment dans les petites exploitations agricoles, et déplore que l’accaparement des terres s’accompagne d’expulsion de petits producteurs, « souvent avec violence, sans consultation préalable ni dédommagement. Beaucoup perdent leur foyer et leurs terres », ajoute l’ONG, et se retrouvent dans le dénuement le plus complet, ce qui exacerbe le taux de pauvreté à travers le continent.
Tout en appelant les pays africains à geler les acquisitions de terres arables, Oxfam demande également au groupe de la Banque mondiale d’appliquer de son côté un gel temporaire de ses investissements dans des terres agricoles, « le temps de revoir ses conseils aux pays en développement, d’œuvrer à la définition de normes pour les investisseurs et de mettre en place des mesures plus rigoureuses pour prévenir l’accaparement des terres ».
Selon M. Hazard, l’ONG s’inquiète notamment des investissements de filiale pour le secteur privé du groupe de la Banque mondiale, la Société financière internationale (IFC). Oxfam note que des études réalisées par la Banque mondiale ont montré que « les pays enregistrant le plus de grandes transactions foncières sont ceux où la protection des droits fonciers est la plus faible ». De surcroit, « depuis 2008, 21 plaintes ont été officiellement déposées par des communautés estimant que des projets de la Banque mondiale violaient leurs droits fonciers » rappelle M. Hazard.