La FAO signale des progrès dans l’adoption des mesures nécessaires pour juguler la surexploitation des ressources halieutiques de la planète et mieux gérer l’aquaculture. Lors de la dernière session de son Comité des pêches, des pays ont adopté des recommandations internationales susceptibles de les rendre plus responsables des activités menées par des navires de pêches battant leurs pavillons.
La pêche illicite est un immense problème, rappelle Lahsen Ababouch, directeur de l’économie et des politiques des pêches et de l’aquaculture à la FAO. Non seulement au plan environemental, mais au plan économique. Impossible de chiffrer exactement les pertes dues à l’exploitation illégale des mers et océans, dit-il. « Il y a eu des estimations qui situent le manque à gagner de la pêche illégale pour la communauté internationale, à entre 15 et 25 milliards de dollars par an ».
Le problème, ajoute-t-il, c’est que ceux qui se livrent à la pêche illicite « s’adonnent aussi au blanchiment d’argent, s’adonnent à l’exploitation des personnes à bord des bateaux, à des activités purement criminelles, au-delà du fait qu’ils pêchent d’une façon illégale et pillent des ressources qui ne leur appartiennent pas ».
Pour les gouvernements c’est un immense manque à gagner. « C’est une action criminelle qui doit être combattue par tous les moyens » poursuit M. Ababouch, et la police internationale, Interpol, a inscrit la pêche illégale au nombre des activités qu’elle doit combattre.
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La pêche illicite est un immense problème, rappelle Lahsen Ababouch, directeur de l’économie et des politiques des pêches et de l’aquaculture à la FAO. Non seulement au plan environemental, mais au plan économique. Impossible de chiffrer exactement les pertes dues à l’exploitation illégale des mers et océans, dit-il. « Il y a eu des estimations qui situent le manque à gagner de la pêche illégale pour la communauté internationale, à entre 15 et 25 milliards de dollars par an ».
Le problème, ajoute-t-il, c’est que ceux qui se livrent à la pêche illicite « s’adonnent aussi au blanchiment d’argent, s’adonnent à l’exploitation des personnes à bord des bateaux, à des activités purement criminelles, au-delà du fait qu’ils pêchent d’une façon illégale et pillent des ressources qui ne leur appartiennent pas ».
Pour les gouvernements c’est un immense manque à gagner. « C’est une action criminelle qui doit être combattue par tous les moyens » poursuit M. Ababouch, et la police internationale, Interpol, a inscrit la pêche illégale au nombre des activités qu’elle doit combattre.