Le président burundais s'est rendu ce vendredi matin à la Commission électorale nationale indépendante. A son arrivée, Pierre Nkurunziza a promis que les manifestations, devenues selon lui une "insurrection", seront "maîtrisées d'ici peu".
Willy Nyamitwe, porte-parole du président Nkurunziza, explique à VOA Afrique que "c'est une insurrection sur une très petite portion du territoire burundais. Ces gens sont une minorité qui doit revenir à la raison et a la légalité. Sinon, la justice les poursuivra."
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Le chef de l’Etat a aussi assuré que les troubles ne concernaient que quelques quartiers de Bujumbura mais que 99 % du pays était en paix
"Je vous promets que les élections vont bien se dérouler" a – t-il insiste.
Les manifestants morts et les pressions internationales n’ont rien changé à Bujumbura ou la tension s’accroit avec le dépôt de cette candidature
Conformément aux accords d’Arusha, le président Burundais a déjà effectué deux mandats et ne peut en effectuer un troisième. Faux repondent ses partisans qui affirment que la Constitution burundaise ne tient pas compte du premier mandat au suffrage indirect qui a porté en 2005 Pierre Nkurunziza au pouvoir.
Ce vendredi, les manifestations se sont poursuivies dans la capitale burundaise.
"Trois candidats se sont déjà déclarés pour cette présidentielle", précise à VOA Afrique, Pierre Claver Ndayiragije, président de la Ceni burundaise.
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M.Ndayiragije se dit serein quant à la transparence et la crédibilité du prochain scrutin présidentiel.