Comme un symbole, c'est lui qui, d'un shoot limpide, a donné un peu plus d'épaisseur à la victoire méritée des Mavs (127-114): Kristaps Porzingis a répondu de la meilleure manière après son exclusion sévère qui a forcément eu une incidence sur le sort du premier match, en rendant une solide copie (23 pts, 7 rbds).
Tout aussi maître de ses émotions et de son basket, lui aussi pour son deuxième match des play-offs, Luka Doncic a été excellent. Ses 28 points, 8 rebonds, 7 passes ne sont pas pétaradants mais ils témoignent de la justesse de sa partition qui ne souffre que d'une perte de balle, son habituel péché, pas si mignon.
En face, contrairement à Dallas, il n'y pas eu de duo vraiment à l'oeuvre. Kawhi Leonard a surnagé avec ses 35 points et 10 rebonds, quand Paul George est resté souvent la tête sous l'eau en vendangeant (4/17).
Surtout, la force collective et l'implication défensive ont été bien plus à l'oeuvre d'un côté que de l'autre. Or en play-offs...
. Utah sort les muscles
L'image est forte: Rudy Gobert s'élève au dessus de Nikola Jokic et repousse d'une grande claque le ballon du Serbe. Elle symbolise la détermination de Utah à rétablir l'équilibre avec autorité dans leur duel (124-105).
Plus agressif, plus adroit aussi (20 paniers à trois points, record de franchise), le Jazz a imposé son tempo et l'a constamment accéléré pour mener de 33 points à l'entame du dernier quart-temps.
Outre Gobert (19 pts, 7 rbds, 2 contres), Utah a encore pu compter sur Donovan Mitchell, en pleine confiance deux jours après ses vains 57 points dans le match N.1, auteur de 30 points (6/7 à longue distance, 8 passes).
Côté Nuggets, Jokic et Michael Porter Jr ont encore été solides avec 28 points chacun, mais Jamal Murray a été limité à 14 points.
. Toronto fait le dos rond
Le champion en titre a couru après le score, mais il a fini par prendre le dessus en fin de match (104-99) contre Brooklyn, dont les bons ajustements n'ont pas suffi.
Le money-time a été celui de Norman Powell qui y a inscrit dix de ses 24 points en sortie de banc. Dans son sillage Pascal Siakam (19 pts, 6 rbds), Kyle Lowry (21 pts, 9 rbds) et Fred VanVleet (24 pts, 10 passes) ont été dans leurs standards.
Surtout, Toronto n'a jamais semblé douter de sa capacité à ne pas perdre de ce match. "On a laissé passer l'orage, on est déjà passé par là. Il n'y aucune situation que nous n'ayons jamais vécue par le passé. Le fait est qu'on ne prend rien pour acquis", a déclaré VanVleet.
Titulaire côté Nets, le Français Thimoté Luwawu-Cabarrot a inscrit 17 points.
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Douze bonnes premières minutes ne suffisent pas à gagner un match. Menant 35-27 au début de deuxième quart-temps, les Sixers se sont subitement arrêtés de jouer. Quatre minutes plus tard, ils étaient menés 42-36 par Boston qui a ensuite tranquillement accru son avance pour s'imposer (128-101) et mener 2 à 0 dans leur série.
Jayson Tatum a encore été excellent (33 pts à 8/11 à longue distance), bien aidé par Kemba Walker (22 pts), mais ils n'ont pas vraiment été pressés par la défense en berne de Philadelphie, dont l'absence de Ben Simmons (genou) se fait ressentir.
Joel Embiid a bien abattu un gros travail (34 points, 10 rebonds), mais il était bien le seul à surnager, portant sur son visage tout la résignation possible. A ce rythme, les C's, pourtant privés de Gordon Hayward (cheville), pourraient avancer plus vite qu'ils ne l'imaginaient eux-mêmes en demi-finale de conférence Est.