Le nombre de blessés atteint "presque 200", a ajouté Dharuai Mabor Teny, membre du parlement de la région des Western Lakes, à 250 km au nord-ouest de la capitale sud-soudanaise Juba.
Un précédent bilan avait fait état vendredi de 60 tués dans ces combats qui ont commencé le 6 décembre entre deux clans rivaux de l'ethnie Dinka, les Rup et les Pakam.
Le gouvernement a déclaré un état d'urgence dans la région, impliquant le déploiement de soldats dans les zones où les autorités locales ont été débordées par les affrontements.
"L'état d'urgence vise à mettre fin à la violence", a indiqué le porte-parole présidentiel Ateny Wek Ateny, en soulignant que les civils étaient "confinés dans leurs domiciles en raison des violents combats".
Selon le ministre régional de l'information Bol Machok, des maisons ont été brûlées et des résidents forcés de fuir leurs villages.
Les communautés pastorales au Soudan du Sud mènent régulièrement des attaques pour voler du bétail et se livrer au pillage. Souvent, des femmes sont violées et des enfants enlevés, ce qui attise le cycle des représailles.
Ces tensions accentuent le climat d'insécurité régnant dans ce pays en proie à une guerre civile depuis décembre 2013, qui oppose principalement le camp du président Salva Kiir aux troupes fidèles à son ancien vice-président Riek Machar.
Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés.
Avec AFP