Au total, douze personnes ont été tuées, selon les organisateurs. "Une dizaine de morts ont été répertoriés: 11 à Kinshasa et un à Kananga" dans le centre du pays, a déclaré Jonas Tshombela, un porte-parole des organisateurs.
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La "violente répression" de ces marches a occasionné "la mort d'au moins cinq personnes, plusieurs blessés et l'arrestation de plus de 120 personnes", selon un communiqué du secrétariat général des Nations unies, revoyant à la baisse un premier bilan de huit morts donné dimanche par de source onusienne à Kinshasa.
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"Aucun mort" n'a été enregistré en marge de ces marches, écrit dans un communiqué le porte-parole de la police, le colonel Rombaut-Pierrot Mwanamputu.
Dimanche, l'officier avait donné un bilan de trois civils tués. Ces personnes n'étaient pas des manifestants mais des "pillards" et des "bandits" qui ont trouvé la mort loin des lieux des manifestations, a-t-il noté mardi.
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De son côté, le gouvernement de la RDC fait état d'un policier tué le même jour dans "l'attaque" d'un commissariat de police.
Dimanche, des marches de catholiques exigeant l'application d'un accord de sortie de crise - signé le 31 décembre 2016 entre la majorité et l'opposition sous l'égide des évêques catholiques - ont été réprimées par les forces de sécurité.
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Pour les Nations unies, cet accord demeure "l'unique voie viable devant mener à la tenue d'élections, à une alternance pacifique au pouvoir et à la consolidation de la stabilité en République démocratique du Congo".
L'internet a été rétabli dans la nuit de lundi à mardi, après trois jours d'interruption décidée par le gouvernement à la veille de ces marches.
Le climat politique est très tendu en RDC, en raison de la profonde crise politique née du maintien au pouvoir du président Kabila dont le mandat a expiré depuis le 20 décembre 2016. M. Kabila dirige la RDC depuis 2001.
Une série d'élections dont la présidentielle censée élire son successeur est prévue pour le 23 décembre 2018 mais l'opposition exige une "transition sans Kabila" dès à présent.
Avec AFP