Le secrétaire général du syndicat des magistrats du Tchad Djonga Arrafi fait l'objet d'une poursuite disciplinaire devant le conseil supérieur de la magistrature.
Il est reproché à Djonga Arrafi d'avoir déclaré à la presse nationale pendant la grève des magistrats qui a duré plus d'un mois, que l'Etat de droit est en vacances au Tchad.
Au cours d'une assemblée générale, tenue lundi matin, son organisation donne un délai de trois jours au conseil supérieur de la magistrature pour mettre fin à cette poursuite à travers l'inspection générale d'État.
Si rien n'est fait après les trois jours, son organisation se verra dans l'obligation de se faire entendre par tous les moyens légaux.
André Kodmadjingar, correspondant à N'Djamena