Jim Mattis "rend visite en ce moment aux troupes à Guantanamo Bay pour les fêtes et les remercier pour leur service", a déclaré un porte-parole du Pentagone, Ben Sakrisson.
Le chef du Pentagone ne devait pas visiter le centre de détention controversé, où sont encore incarcérés des détenus arrêtés après les attentats du 11 septembre 2001.
Guantanamo a compté jusqu'à 780 détenus, la plupart incarcérés en raison de liens présumés avec Al-Qaïda ou les talibans. Depuis, des centaines de prisonniers ont été transférés vers d'autres pays.
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Certains de ces détenus les plus célèbres, dont le cerveau présumé des attaques du 11-Septembre Khalid Sheikh Mohammed, attendent encore un procès.
Et sur les 41 prisonniers encore entre ses murs, environ 26 n'ont toujours pas été inculpés, tout en étant qualifiés de trop dangereux pour être relâchés
L'ancien président démocrate Barack Obama avait promis de fermer le centre de détention, entaché par des accusations de tortures. Mais en vain. Pendant la campagne électorale, son successeur Donald Trump avait lui affirmé qu'il le remplirait de "mauvais gars".
Début novembre, le président républicain a déclaré qu'il aimerait que l'auteur d'un attentat à la camionnette bélier à New York soit envoyé à Guantanamo, avant de revenir sur cette idée en prônant son incarcération proche Manhattan et sa condamnation à mort.
Son ministre de la Défense, Jeff Sessions, avait visité Guantanamo en juillet.
Avec AFP