Le G5 Sahel a réactivé en 2017 avec l'appui de la France son projet de force conjointe antijihadiste, initialement lancé en 2015.
La première promotion du collège rassemble 35 officiers supérieurs qui "reçoivent des cours d'état-major et de guerre qui les préparent au passage au grade supérieur", celui de général, au terme d'une formation de huit mois, a affirmé à l'AFP un responsable militaire mauritanien sous le couvert de l'anonymat.
Lors de l'inauguration de l'établissement en septembre, le secrétaire permanent de l'organisation, Maman Sambo Sidikou, a suggéré de "tirer le bilan des six opérations de la force Conjointe du G5 Sahel avec leurs parties prenantes pour améliorer les prochains déploiements de bataillons et adopter un concept pour nos activités civilo-militaires".
Lire aussi : "Remobiliser autour de l'initiative africaine" de paix en CentrafriqueLe nouveau chef de la force conjointe, le général mauritanien Hanena Ould Sidi, a programmé trois nouvelles opérations dans les prochaines semaines, a annoncé la semaine dernière la ministre française des Armées Florence Parly.
L'officier mauritanien a succédé en juillet au général malien Didier Dacko. Ce remplacement a été décidé lors d'un sommet du G5, le 2 juillet à Nouakchott, en présence du président français Emmanuel Macron, en marge du sommet de l'Union africaine (UA), qui s'est tenu dans le futur collège.
Lire aussi : Trois opérations de la force G5 Sahel programmées "ces prochaines semaines"Il faisait suite à un attentat jihadiste le 29 juin contre le quartier général de la force à Sévaré, dans le centre du Mauili, qui avait fait trois morts, dont deux militaires maliens de cette force, outre deux assaillants.
En septembre, le général Ould Sidi a déménagé son quartier général de Sévaré à Bamako, la capitale du Mali.
Le projet de collège de défense du G5 Sahel est soutenu par plusieurs pays, dont la France, qui fournit notamment un coopérant inséré, des missions d'appui pédagogique et des équipements, ou encore l'Allemagne.
Avec AFP