Cinquantenaire des indépendances : le président Obama invite 18 dirigeants africains à Washington

Ce sommet hautement symbolique sera marqué par des discussions notamment dans le domaine du développement, de la sécurité alimentaire, de la santé et des conflits.

Le président américain Barack Obama a rencontré des leaders africains, vendredi, en marge du sommet du G8 au Canada. Il a invité 18 de ses homologues d’Afrique en août prochain, à Washington, dans le cadre des célébrations du 50ème anniversaire des indépendances de leurs pays respectifs.

Selon des officiels, M. Obama invitera également des jeunes leaders de chaque pays afin d’encourager la nouvelle génération en Afrique.

Ce sommet hautement symbolique sera marqué par des discussions notamment dans le domaine du développement, de la sécurité alimentaire, de la santé et des conflits.

Quant au sommet de deux jours du G20 qui s’est terminé dimanche à Toronto, il a été dominé par la question des déficits.

Le Premier ministre canadien Stephen Harper, hôte de la réunion internationale, a rappelé que la fragile reprise économique avait encore besoin de plans de relance, mais que les pays devaient se fixer un délai pour la réduction des déficits.

M. Harper a soutenu que les marchés instables envoyaient un message suffisamment clair pour envisager des actions coordonnées et équilibrées. « Les pays du G20 marchent sur la corde raide », a-t-il lancé, ajoutant que lorsque les mesures de relance arriveront à terme, ils devront s’assurer que les finances rentrent dans l’ordre.

« Nous devons nous entendre pour que le déficit soit réduit de moitié d’ici à 2013. Nous devons aussi nous accorder sur une stabilisation de la dette par rapport au produit intérieur brut d’ici à 2016 au moins, ou du moins œuvrer en ce sens », a-t-il expliqué.

La Chancelière allemande, Angela Merkel, a précisé, de son côté, qu’une croissance soutenue ne devait pas se heurter aux mesures d’austérité mise en place par certains gouvernements.

Après des discussions avec le Premier ministre britannique, David Cameron, le président Barack Obama a reconnu que les Etats Unis et la Grande Bretagne avaient des réponses différentes à apporter, mais que les deux pays visaient une croissance soutenue à long terme génératrice d’emplois.