Pressenti pour être le candidat du parti d’opposition togolais l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS), l’ancien Premier ministre Agbéyomé Messan Kodjo a décliné de le faire. Selon les média, il aurait estimé que point n’a besoin d’ajouter sa candidature aux sept autres de l’opposition déjà en lice.
« Dans les conditions où l’élection est partie pour avoir lieu à un seul tour, il n’est pas question de multiplier les candidatures dans les rangs de l’opposition. A 7 contre un, il n’y a pas match, même si l’adversaire commun est très nul », a estimé M. Messan Kodjo, qui est cité par Burkina24.
Par ailleurs, l’Agence France Presse (AFP) signale que d’après le ministre togoalais de l’Administration territoriale, l’élection présidentielle se tiendra à la mi-avril, et que la date précise sera déterminée en Conseil des ministres, sur proposition de la Commission électorale nationale indépendante. Lundi, la Cour constitutionnelle avait annoncé que le scrutin se tiendrait au plus tard le 5 mars.
Toujours selon l’AFP, le leader de l'opposition Jean-Pierre Fabre, l’un des candidats à la présidence, avait estimé que ce délai du 5 mars est matériellement impossible à respecter.
Le président Faure Gnassingbé a été élu en 2005, puis 2010 dans des scrutins contestés par l'opposition. La Constitution, modifiée en 2002, a supprimé la limitation du nombre de mandats présidentiels. Le président togolais, qui n’a pas encore révélé ses intentions, peut donc légalement briguer un troisième mandat de 5 ans, ce que contestent l'opposition et la société civile.