Présidentielle gambienne : erreur dans la centralisation des voix mais l’ordre d’arrivée demeure

Le président sortant Yahya Jammeh de la Gambie lors d’une conférence à Malabo, en Guinée équatoriale, 30 juin 2011.

Une erreur s'était produite dans la centralisation des voix, a reconnu la Commission électorale indépendante. Mais le président de l'IEC indique que l’ordre d’arrivée ne change pas bien que l’écart entre le président Yahya Jammeh et le vainqueur Adama Barrow se soit assez réduit.

Une erreur s'était produite dans la centralisation des voix, mais "toutes les parties concernées ont accepté les nouveaux résultats", a affirmé à l'AFP le président de la Commission électorale indépendante (IEC), Alieu Momar Njie.

Selon ces résultats publiés sur le site de la Commission, l'écart entre MM. Barrow et Jammeh, qui était de plus de 50.000 voix, a été ramené à quelque 19.000 et la participation s'établit à 59 %.

Sur 525.963 suffrages exprimés lors de ce scrutin à un tour, M. Barrow en a obtenu 227.708 (43,2 %), M. Jammeh, 208.487 (39,6 %) et le troisième candidat, Mama Kandeh, 89.768 (17 %).

Le vainqueur de l'élection présidentielle historique en Gambie, Adama Barrow, l'a emporté sur Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, avec une avance plus réduite qu'annoncé initialement et un taux de participation inférieur, a indiqué mardi la Commission électorale.

Yahya Jammeh, qui dirige la Gambie d'une main de fer depuis 1994, a reconnu sa défaite et félicité Adama Barrow, dans une déclaration télévisée le 2 décembre au soir.

La Constitution prévoit cependant que les partis ont jusqu'au 12 décembre, soit dix jours après l'annonce des premiers résultats officiels, pour contester éventuellement l'annonce de l'IEC.

Avec AFP