En Haïti, les électeurs se sont rendus aux urnes le dimanche 20 novembre pour choisir un président de la République, 25 députés (sur 109) et 16 sénateurs (sur 30), après une transition qui aura duré près d’un an.
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Joint par VOA Afrique, le journaliste Guyto Saint-Fleur, directeur des Programmes à Radio Horizon 2000, souligne que parmi les 27 candidats qui briguaient la présidence, Jovenel Moise, soutenu par l’ex-président Michel Martelly, se détache nettement, suivi de Jude Célestin, arrivé en deuxième position lors des élections d’octobre 2015. Ce scrutin avait été annulé suite aux accusations de fraudes émises par une coalition de l’opposition et le refus de Jude Célestin de prendre part au second tour de janvier 2016.
Par ailleurs, indique l'AFP, alors même que les dépouillements sont loin d'être achevés et qu'un second tour pourrait être nécessaire, le parti politique PHTK (Parti haïtien Tèt kale) a proclamé lundi, au lendemain du premier tour des élections, son candidat Jovenel Moïse "président élu d'Haïti". En outre, seul le Conseil électoral est normalement habilité à publier les résultats.
Officiellement nous savons déjà, le pays le sait, le monde entier sait qui est le président élu d'Haïti et ça n'est pas un mystère."---Rudy Hérivaux, porte-parole du PHTK
Près de 6,2 millions d'électeurs haïtiens étaient appelés aux urnes mais les autorités n’avaient pas, jusqu’à lundi à la mi-journée, précisé le taux de participation.
Le vote n’a pas pu avoir lieu dans quelques localités à cause de récentes inondations et des dégâts causés par l’ouragan Matthew.
Le journaliste Guyto Saint-Fleur note un renforcement de la sécurité à Port-au-Prince, la capitale, notamment après l’incendie qui a détruit un marché près de Pétion-Ville, ainsi que les menaces de violences proférées sur les ondes par certains partisans de l’ex-président Jean-Bertrand Aristide.
Avec AFP