Le militant Ahmed Abou Khatallah, accusé d'avoir organisé l'attaque du consulat des Etats-Unis à Benghazi, en Libye, qui a couté la vie à 4 Américains, dont l'ambassadeur Christopher Stevens, était motivé par sa ferveur extrême contre l’Occident.
C’est ce qu’affirment les procureurs américains, qui ont dévoilé une partie de l’acte d’accusation lors d’une audience devant un tribunal fédéral de Washington, la capitale, mercredi. Le juge a ordonné que le détenu, présenté au tribunal sous haute sécurité, reste incarcéré jusqu’à son procès.
Khatallah a été capturé le mois dernier par des commandos de l'armée américaine près de Benghazi, et transféré sur un navire américain qui l’a ramené aux Etats-Unis.
Son avocat ne s'est pas opposé à son maintien en détention dans l’attente de son procès. Le Libyen, qui est âgé de 43 ans, a suivi la procédure sous casque, un interprète traduisant les propos des avocats et du juge en arabe. Il a plaidé non coupable samedi dernier, lors de sa première comparution devant un magistrat américain.