Face à la rareté du poisson dans leurs eaux territoriales à cause notamment d'une surexploitation de la ressource, les pêcheurs sénégalais sont de plus en plus dépendants des pays voisins comme la Mauritanie et la Guinée-Bissau.
Malgré des accords bilatéraux, des incidents entre des pêcheurs sénégalais et des garde-côtes de ces pays sont signalés depuis plusieurs années.
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Le protocole signé lundi à Bissau est la prorogation d'un accord d'avril 2016 prévoyant l'octroi de 300 licences aux pêcheurs artisanaux sénégalais et de 10 licences pour la pêche au thon industrielle, ont indiqué les responsables des deux pays.
Il "offre des conditions propices à un développement harmonieux pour une croissance durable dans le secteur de la pêche" et "donne un cadre légal et sécurisé pour nos acteurs du secteurs", a commenté le ministre sénégalais de la Pêche, Oumar Guèye.
Lire aussi : Dans le Golfe de Guinée, "African Nemo" contre la piraterie et la pêche illégale"Le succès de l'accord passera nécessairement par un fort engagement de nos autorités à propos des échanges d'informations sur les quantités de produits capturés, pour protéger et conserver notre ressource halieutique", a pour sa part estimé la ministre bissau-guinéen de la Pêche, Adiatu Djalo Nandigna.
Les deux pays ont également convenu qu'une partie des prises des pêcheurs sénégalais serait débarquée en Guinée-Bissau afin d'alimenter le marché local en produits de la mer, selon un membre de la délégation sénégalaise.