L'explosion à l'aéroport Jomo Kenyatta n'avait pas fait de victimes et la police l'avait initialement imputé à la chute d'une ampoule dans une corbeille à papier. Mais elle avait changé d'avis le lendemain après la découverte d'un corps et d'explosifs dans une voiture criblée de balles dans un hangar proche de l'aéroport.
La juge Roselyn Oganyo a estimé que l'accusation n'avait pas réussi à fournir des preuves suffisantes contre les suspects, Hassan Abdi Mohamed, Mohamed Osman Ali, Yusuf Warsame et Garad Hassan Fer.
Les quatre hommes ont nié appartenir au groupe islamiste somalien des shebab et avoir participé à l'attentat de l'aéroport de Nairobi, survenu quatre mois après l'attaque d'un centre commercial de la capitale kényane, le Westgate, où 67 personnes avaient été tuées.
"Au vu de l'examen des preuves soumises au tribunal, je conclus que l'accusation n'a pas réussi à étayer son dossier contre les accusés au-delà du doute raisonnable", a déclaré la juge.
Elle les a acquittés d'une douzaine de chefs d'accusation, dont la possession d'explosifs et un séjour irrégulier au Kenya.
Le pays a été l'objet d'une série d'attentats depuis son intervention militaire en Somalie en octobre 2011 pour lutter avec l'armée somalienne et des soldats d'autres pays africains contre les shebab, liés à Al-Qaïda.
Avec AFP