En septembre, le BCNUDH affirme avoir documenté "623 violations des droits de l’homme en RDC", une hausse par rapport aux mois précédents (620 violations en août et 515 en juillet).
Sur l’ensemble du territoire, "les agents de l’État sont responsables de 52% des violations documentées, dont les exécutions extrajudiciaires d’au moins 25 personnes, tandis que 48% ont été perpétrées par les combattants des groupes armés, dont les exécutions sommaires d’au moins 67 personnes", selon ce rapport mensuel.
La majorité de ces violations ont été commises dans les provinces affectées par des conflits armés (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri et Tanganyika), situées sur la façade orientale du pays.
Lire aussi : Kinshasa veut des élections sans intervention étrangèreInterrogé par l'AFP, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a indiqué que "le ministre de la Justice a été saisi, le gouvernement a pris acte" de ce rapport et que "l'auditorat militaire mène déjà des enquêtes pour rendre justice aux victimes".
"Aucune justice ne travaille sous pression ou encore sur la place publique", a cependant estimé M. Mende : "Quel est l'objectif recherché par ce rapport au final? Discréditer ce 'fameux gouvernement' comme ils aiment le dire lorsqu’il s'agit de la RDC?", s'est-il interrogé.
Selon le Groupe d'étude sur le Congo (GEC) de l'Université de New York, plus de 130 groupes armés sont recensés dans l'est de la RDC, région en proie à l'insécurité depuis deux décennies.
Avec AFP