Après sa libération, il sera soumis à un régime de liberté surveillée pendant deux ans et pourra en outre être expulsé vers l'Allemagne, a-t-on précisé de même source. James Liang, 63 ans, avait plaidé coupable en septembre et encourait une peine maximale de cinq ans de prison et 250.000 dollars d'amende.
Mais comme il avait choisi de coopérer avec la justice américaine dans l'enquête, l'accusation n'avait requis que trois ans de prison et 20.000 dollars d'amende.
Son avocat, Daniel Nixon, avait souligné que sa collaboration avait permis d'inculper d'autres responsables du groupe automobile allemand dont Olivier Schmidt. Ce dernier, arrêté en début d'année aux Etats-Unis, a aussi choisi de plaider coupable en août et attend sa sentence qui doit être prononcée le 6 décembre.
Volkswagen a dû payer quelque 22 milliards d'amendes aux Etats-Unis pour avoir équipé ses voitures diesel de logiciels visant à déjouer les contrôles anti-pollution américains.
Démasqué par les autorités grâce à une ONG, le géant aux douze marques (Audi, VW, Porsche...) a reconnu fin 2015 avoir équipé 11 millions de ses voitures dans le monde d'un logiciel minimisant le niveau réel des émissions de gaz nocifs lors des contrôles de pollution. Ce scandale a maintenant rejailli en Europe.
Volkswagen a été contraint de rappeler environ 600.000 voitures aux Etats-Unis.
Au total, sept dirigeants et ingénieurs de VW ont été inculpés aux Etats-Unis.
James Liang, qui est le premier à être condamné, avait été basé en tant qu'ingénieur de 1983 à 2008 à Wolfsburg, le siège de VW en Allemagne, où il travaillait au département en charge du développement du diesel.
Avec AFP