Trente-quatre autres, jugées en même temps, ont été acquittées.
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"Ces condamnations sont politiques parce qu'elles visent à satisfaire la hiérarchie. Nous allons en appel puisque sur le plan du droit, il n'y a eu aucune preuve matérielle de culpabilité", a déclaré à l'AFP Désiré Kasakula, l'un des avocats de la défense.
Les 49 prévenus avaient été arrêtés le 22 décembre, au lendemain de deux jours de violences, lors du bouclage du quartier Matshipisha, situé au sud de Lubumbashi, deuxième ville du pays et fief de l'opposant en exil Moïse Katumbi.
Des témoins avaient alors expliqué à l'AFP que "tous les jeunes garçons", adolescents et jeunes gens, étaient systématiquement appréhendés.
Selon les chiffres donnés par la police, "200 à 250" personnes avaient été arrêtées, et 49 finalement traduites en justice.
Les 20 et 21 décembre, des heurts avaient opposé les forces de l'ordre à des jeunes entendant dénoncer le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila à l'issue de son mandat le 20 décembre. Après le renvoi sine die de la présidentielle prévue cette année, le chef de l'État congolais entend se maintenir au pouvoir jusqu'à l'élection d'un successeur.
Le commandant de la police pour la province du Haut-Katanga, le général Jean-Bosco Galenga, a fait état de six morts lors de ces violences, revoyant à la baisse le bilan de huit morts annoncé par la police nationale.
Le gouverneur de la province, Jean-Claude Kazembe, a fait porter la responsabilité des violences à plusieurs dizaines de "voyous venus de Mbuji-Mayi et Kananga", les deux grandes villes de la région du Kasaï (centre), dont est originaire l'opposant historique Étienne Tshisekedi.
Avec Narval Mabila, correspondant à Lubumbashi