Les 12 soldats, 11 militaires congolais et un Casque bleu, avaient été blessés au cours d'une opération conjointe de l'armée congolaise et des Casques bleus contre des rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF).
Ils ont été transférés pour recevoir des soins, a déclaré un porte-parole de la Mission de l'Onu en RDC (Monusco), Théophane Kinda.
La Monusco a indiqué avoir "finalement réussi à récupérer" les douze soldats blessés, 24 heures plus tard, après l'échec d'une première opération où les hélicoptères de secours avaient essuyé des tirs de "forces inconnues" avant de rebrousser chemin.
La veille, la Monusco avait avancé un premier bilan de cinq militaires congolais blessés et un Casque bleu dont la nationalité n'a pas été précisée.
Ville du nord de la province du Nord-Kivu à la frontière de celle de l'Ituri, Eringeti et ses environs sont une zone d'action des ADF, rébellion musulmane ougandaise présente dans l'Est de la RDC depuis 1995.
La Monusco et le gouvernement congolais tiennent les ADF pour responsables d'une série de massacres ayant coûté la vie à près de 600 civils dans la région de Beni (où se situe Eringeti) et aux confins de l'Ituri depuis octobre 2014.
Dans un rapport publié en mars, le Groupe d'étude sur le Congo, centre de recherches de l'Université de New York, a toutefois estimé que les ADF portaient effectivement une part très importante de responsabilité dans ces tueries, mais au côté d'autres éléments armés, parmi lesquels des soldats de l'armée régulière.
Avec AFP