Le groupe lance en même temps un appel à la Mission des Nations unies en RDC (Monusco), lui demandant d’assurer la sécurité M. Katumbi.
Vendredi, neuf partisans de la plateforme ont été condamnés à des peines de prison ferme, de 2 à 10 ans, pour des heurts avec les forces de sécurité qui avaient arraché les effigies de M. Katumbi et saccagé le siège et le directoire du parti à Kinshasa et à Lubumbashi.
Your browser doesn’t support HTML5
"Moïse Katumbi Chapwe étant devenu la cible des attaques des hommes armés, le G7 met en garde tous ceux qui veulent attenter à son intégrité physique et ternir à son image. Il tiendra le gouvernement de la République responsable de tout malheur qui arriverait à Moise Katumbi et demande à la Monusco de garantir sa sécurité", a déclaré Olivier Kamitatu, vice-président du G7 lors d'une conférence de presse à Kinshasa.
Du matériel militaire comprenant entre autres des chars de combat ainsi que des commandos ont été récemment déployés à Lubumbashi, capitale de l’ex-province du Katanga où M. Katumbi vit.
Le candidat du G7 pour la prochaine présidentielle était le gouverneur de l’ex-province du Katanga avant de démissionner en septembre et passer à l’opposition, en mettant en garde le président Joseph Kabila contre un troisième mandat que lui interdit la Constitution.
L’élection présidentielle doit se tenir avant décembre 2016, selon la Constitution de la RDC. Mais elle devient de plus en plus improbable car la Commission nationale électorale indépendante (CENI) a annoncé qu’elle devrait procéder à la révision du fichier électoral, une opération qui va, selon elle, durer entre 13 à 16 mois.
Le président Kabila a convoqué un dialogue des questions relatives aux élections mais une bonne partie de l’opposition le boycotte.