Les dirigeants de Bahreïn et les leaders de l’opposition ont entamé, mardi, un dialogue national sur les demandes formulées par la majorité chiite du royaume. Une cérémonie officielle avait eu lieu samedi.
Quatre sessions regroupant chacune environ 60 participants examinent simultanément les questions politiques, économiques, sociales et celles des droits humains.
Selon l’Agence de presse de Bahreïn, les discussions, qui ont débuté mardi, représentent une « étape cruciale » dans la voie de la démocratie. Elles incluent des représentants des associations politiques, des syndicats, des organisations non gouvernementales et du gouvernement.
L’amorce du dialogue national intervient à la suite d’une série de manifestations au cours desquelles certains protestataires ont appelé à l’abolition de la monarchie. D’autres exhortent la famille régnante à accorder une plus grande place aux chiites dans la gestion du pays.
Le gouvernement de Bahreïn a fait état de 24 morts dans les manifestations qui avaient secoué le pays en février et mars dernier, entrainant une violente répression par les forces de sécurité aidées par des troupes de pays voisins.
Le roi de Bahreïn a annoncé, la semaine dernière, la mise sur pied d’une commission indépendante pour examiner de possibles violations des droits fondamentaux lors des manifestations.