Plusieurs secteurs ont critiqué la nouvelle constitution, mais le pouvoir et l’opposition ont fait campagne pour son adoption, le 16 mars.
Les Zimbabwéens sont appelés à se prononcer le 16 mars sur une nouvelle constitution, après avoir utilisé pendant des décennies une charte héritée de la Grande Bretagne, l’ancienne puissance coloniale.
Le pouvoir, comme l’opposition, a fait campagne activement pour son adoption. Mais, selon notre correspondant à Hararé, certains électeurs et groupes civiques estiment que cette nouvelle constitution ne répond pas aux vœux des citoyens ordinaires.
Le nouveau texte n’est qu’un reflet du compromis difficile qu’est le gouvernement de coalition en place, formé après les élections violentes et controversées de 2008. Il est appuyé par la très puissante Zanu-PF du président Robert Mugabé, et par le MDC de son rival, le premier ministre Morgan Tsvangirai. Mais une coalition de groupes pro-démocratie a tenté, sans succès, d’empêcher la tenue du référendum.
Pour l'homme politique Job Sokhala, “Il s’agit-là d’une fraude gigantesque. La vérité est que nous devons retourner à nos racines, et dire que nous voulons une constitution démocratique qui permette à tout le monde au Zimbabwé de participer au processus ».
D'aucuns estiment que la nouvelle constitution donne encore trop de pouvoirs au président Mugabé. On déplore aussi qu’on n'ait donné que quatre semaines au peuple zimbabwéen pour étudier un document aussi complexe et lourd.
Parmi les changements à retenir : octroi de plus de droits aux femmes, assouplissement de la peine de mort et limitation des mandats présidentiels à deux de cinq ans. Etant donné que cette clause n’a aucun effet rétroactif, M. Mugabé – qui est âgé de 89 ans – peut encore rester au pouvoir pendant une autre décennie.
Les Etats-Unis ont exhorté Hararé à laisser les observateurs faire leur travail durant le référendum et les élections subséquentes. "C’est le meilleur moyen d’assurer l’intégrité du processus pour le peuple zimbabwéen qui attend depuis très longtemps d’avoir plus de démocratie, » a déclaré Mme Nuland, porte-parole du Département d'Etat.
Le pouvoir, comme l’opposition, a fait campagne activement pour son adoption. Mais, selon notre correspondant à Hararé, certains électeurs et groupes civiques estiment que cette nouvelle constitution ne répond pas aux vœux des citoyens ordinaires.
Le nouveau texte n’est qu’un reflet du compromis difficile qu’est le gouvernement de coalition en place, formé après les élections violentes et controversées de 2008. Il est appuyé par la très puissante Zanu-PF du président Robert Mugabé, et par le MDC de son rival, le premier ministre Morgan Tsvangirai. Mais une coalition de groupes pro-démocratie a tenté, sans succès, d’empêcher la tenue du référendum.
Pour l'homme politique Job Sokhala, “Il s’agit-là d’une fraude gigantesque. La vérité est que nous devons retourner à nos racines, et dire que nous voulons une constitution démocratique qui permette à tout le monde au Zimbabwé de participer au processus ».
D'aucuns estiment que la nouvelle constitution donne encore trop de pouvoirs au président Mugabé. On déplore aussi qu’on n'ait donné que quatre semaines au peuple zimbabwéen pour étudier un document aussi complexe et lourd.
Parmi les changements à retenir : octroi de plus de droits aux femmes, assouplissement de la peine de mort et limitation des mandats présidentiels à deux de cinq ans. Etant donné que cette clause n’a aucun effet rétroactif, M. Mugabé – qui est âgé de 89 ans – peut encore rester au pouvoir pendant une autre décennie.
Les Etats-Unis ont exhorté Hararé à laisser les observateurs faire leur travail durant le référendum et les élections subséquentes. "C’est le meilleur moyen d’assurer l’intégrité du processus pour le peuple zimbabwéen qui attend depuis très longtemps d’avoir plus de démocratie, » a déclaré Mme Nuland, porte-parole du Département d'Etat.