Germain Katanga et ses six co-accusés ont comparu à l'audience dans ce procès ouvert en février 2016.
Ils sont poursuivis pour "crime de guerre, crime contre l'humanité et participation à un mouvement insurrectionnel" dans la région aurifère de l'Ituri (nord-est).
Le tribunal a déclaré "non fondées" les demandes de mise en liberté provisoire introduites par les prévenus tout en les déclarants “recevables".
Lire aussi : La CPI rejette les demandes en réparations pour des enfants nés après une attaque en RDCLes juges ont estimé que "les faits pour lesquels ils sont poursuivis sont d'une extrême gravité".
"C'est une grande déception. Après 14 ans, on continue toujours à attendre l'issue du procès", a réagi auprès de l'AFP Me Peter Ngomo, avocat de la défense.
Une prochaine audience est prévue pour le 2 mai.
Surnommé Simba ("Lion" en swahili) pour sa férocité lorsqu'il était à la tête des Forces de résistance patriotiques en Ituri (FRPI), Germain Katanga, 41 ans, promu général de brigade dans l'armée congolaise fin 2004 en échange de la reddition de sa milice, avait été arrêté en 2005 par les autorités congolaises.
Livré en 2007 à la Cour pénale internationale (CPI), il a été condamné en 2014 à 12 ans de prison pour complicité de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité pour l'attaque d'un village en Ituri et qui a fait environ 200 morts en 2003.
Transféré à Kinshasa en décembre 2015, M. Katanga, devait sortir de prison le 18 janvier 2016.
Ce même jour, les autorités congolaises avaient indiqué qu'il ne serait pas libéré et que des poursuites avaient été ouvertes contre lui.