Rwanda-Afrique du Sud : Pretoria tente de décrisper la situation en rapport avec l’affaire Kayumba Nyamwasa

Rwanda-Afrique du Sud : Pretoria tente de décrisper la situation en rapport avec l’affaire Kayumba Nyamwasa

Le gouvernement sud-africain avait démenti, lundi, avoir mis en cause le Rwanda dans cette affaire, a expliqué le chef du bureau de la VOA à Johannesburg, Scott Bobb. Le porte-parole du gouvernement sud-africain, a-t-il dit, avait souligné, dans sa déclaration, que l’origine des suspects dans l’affaire Kayumba Nyamwasa n’avait pas été déterminée et que le gouvernement sud-africain n’avait aucune présomption à ce sujet.

La tentative d’assassinat, à Johannesburg, le mois dernier, d’un exilé rwandais, le général Faustin Kayumba Nyamwasa, a jeté le froid dans les relations entre l’Afrique du Sud et le Rwanda. Kigali s’estime implicitement mis en cause dans cette affaire.

La chef de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo, a dit avoir fait part, mardi, à l’ambassadeur sud-africain, du mécontentement de son pays sur la manière dont la justice sud-africaine mène l’enquête relative à l’attaque dont a été victime le général Nyamwasa. « Certaines insinuations de milieux officiels sud-africains dans la presse semblent pointer du doigt le gouvernement rwandais dans cette affaire », a déclaré Mme Mushikiwabo dans une interview à l’AFP.

En fait, le gouvernement sud-africain avait démenti, lundi, avoir mis en cause le Rwanda, a expliqué le chef du bureau de la VOA à Johannesburg, Scott Bobb. Le porte-parole du gouvernement sud-africain, a-t-il dit, avait souligné, dans sa déclaration, que les origines des suspects dans l’affaire Kayumba Nyamwasa n’avaient pas été déterminées et que le gouvernement sud-africain n’avait aucune présomption à ce sujet.

Scott Bobb souligne, toutefois, que l’agence de presse sud-africaine SAFA avait rapporté, la semaine dernière, en citant une source officielle sud-africaine, que certains des suspects interpellés appartiennent aux services de renseignements rwandais ; ce qui pourrait expliquer la réaction des autorités rwandaises.