Huit ans après son dernier sacre continental, le Cameroun se hisse à nouveau sur le toit du football africain. La victoire a provoqué une explosion de joie dans les rues, comme l’a constaté le correspondant de VOA Afrique au Cameroun.
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Dès le coup sifflet final de l’arbitre, la liesse populaire a gagné tous les quartiers de la ville de Yaoundé, la capitale politique. Klaxons de véhicules, de motos, sifflets des fans des lions, des scènes de joie se sont répandues dans la ville.
Les jeunes gens ont même trouvé une idée originale pour faire plus de bruit. A savoir, traîner sur le goudron les casseroles et couvercles de marmite.
Dans les bars de Yaoundé, la bière coule à flots. L’ambiance est à la fête. La musique et la joie sont à l’honneur des Lions indomptables qui, pour reprendre un refrain populaire au Cameroun, ont cuisiné tous leurs adversaires.
Le temps passe, mais les rues grouillent toujours de monde. Le lieu-dit poste centrale au centre-ville devient un point de convergence des foules entières à la ferveur patriotique. Le refrain de l’hymne national du Cameroun est entonné avec hystérie.
La circulation a été paralysée sur certains carrefours, ce qui a nécessité un déploiement spécial des forces de l’ordre.
Le quartier, dit Briqueterie, où l’attaquant Vincent Aboubacar a beaucoup d’admirateurs, est transformé en boîte de nuit à ciel ouvert.
Non loin, du siège de la fédération camerounaise de football, des centaines de fans des Lions indomptables célèbrent la victoire au rythme des chants et danses. Pour eux, de nouveaux héros ont vu le jour. Et l’heure est à la réconciliation entre les Lions et le peuple.
Au péril de leur vie, des supporteurs, juchés sur les capots et malle arrière des véhicules, prennent la direction de l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen plus de 20 kilomètres à partir du centre-ville, où les lions indomptables sont attendus.
Yaoundé tout comme plusieurs villes du Cameroun vient de passer une nuit interminable de joie. Seuls les lions indomptables à nouveau champion d’Afrique de football pouvaient ainsi faire vibrer tout un pays à l’unisson.
Emmanuel Jules Ntap, correspondant à Yaoundé