Bilan de cette semaine des Nobels pour la communauté scientifique : le Nobel de médecine a été attribué à trois chercheurs qui travaillent dans des universités américaines. Il s’agit des Américains James Rothman et Randy Schekman ainsi que l'Allemand Thomas Südhof.
Le comité Nobel les a récompensés pour leurs découvertes sur le trafic vésiculaire, un système de transport majeur dans les cellules du corps humain.
Grace à leurs recherches, on en sait aujourd’hui beaucoup plus sur ce système qui permet que « les molécules soient transportées à la bonne place dans la cellule au bon moment », a estimé le comité Nobel. Ce qui a permis entre autre d’expliquer comment certaines maladies peuvent être déclenchées lorsque l'état des vésicules se dégrade. Et grâce à ces travaux, les médecins sont mieux en mesure de soigner des troubles neurologiques et immunologiques tel que le diabète.
D’autres Américains étaient à l’honneur pour le Nobel de chimie. Ils sont trois également cette année à avoir été primés: Martin Karplus, Michael Levitt et Arieh Warshel. Ils ont été récompensés pour leurs travaux sur la modélisation des réactions chimiques.
« Les modèles informatiques qui reproduisent la vie réelle sont devenus cruciaux pour la plupart des avancées dans la chimie aujourd'hui », affirme le comité Nobel dans son communiqué. Aujourd’hui, poursuit-il, l'ordinateur est un outil tout aussi important pour les chimistes que l'éprouvette.
M. Karplus est professeur à Harvard. M. Levitt enseigne à l'Université de Stanford et M. Warshel est rattaché à l'Université de South California.
Quant au Nobel de Physique 2013, il a été décerné au Belge François Englert et au Britannique Peter Higgs pour leurs travaux sur le « boson de Higgs », une particule élémentaire essentielle, selon les physiciens, pour comprendre la structure fondamentale de la matière.
Le Comité Nobel a tenu à primer leurs travaux sur « la découverte théorique d'un mécanisme qui contribue à notre compréhension de l'origine de la masse des particules subatomiques, et qui a récemment été confirmée.
M. Higgs a d’ailleurs donné son nom au fameux « boson de Higgs », cette particule élémentaire qui donne à nombre d'autres particules leur masse, selon la théorie dite du « Modèle standard ». La particule explique pourquoi certaines particules ont une masse et pas d'autres, et par conséquent pourquoi l'Univers existe tel que nous le connaissons. Comme le souligne le comité Nobel dans son communiqué, « Sans lui, nous n'existerions pas ».
Aujourd’hui, M. Higgs, est rattaché à l'université d'Édimbourg en Écosse, tandis que M. Englert travaille à l'Université libre de Bruxelles.
Le comité Nobel les a récompensés pour leurs découvertes sur le trafic vésiculaire, un système de transport majeur dans les cellules du corps humain.
Grace à leurs recherches, on en sait aujourd’hui beaucoup plus sur ce système qui permet que « les molécules soient transportées à la bonne place dans la cellule au bon moment », a estimé le comité Nobel. Ce qui a permis entre autre d’expliquer comment certaines maladies peuvent être déclenchées lorsque l'état des vésicules se dégrade. Et grâce à ces travaux, les médecins sont mieux en mesure de soigner des troubles neurologiques et immunologiques tel que le diabète.
D’autres Américains étaient à l’honneur pour le Nobel de chimie. Ils sont trois également cette année à avoir été primés: Martin Karplus, Michael Levitt et Arieh Warshel. Ils ont été récompensés pour leurs travaux sur la modélisation des réactions chimiques.
« Les modèles informatiques qui reproduisent la vie réelle sont devenus cruciaux pour la plupart des avancées dans la chimie aujourd'hui », affirme le comité Nobel dans son communiqué. Aujourd’hui, poursuit-il, l'ordinateur est un outil tout aussi important pour les chimistes que l'éprouvette.
M. Karplus est professeur à Harvard. M. Levitt enseigne à l'Université de Stanford et M. Warshel est rattaché à l'Université de South California.
Quant au Nobel de Physique 2013, il a été décerné au Belge François Englert et au Britannique Peter Higgs pour leurs travaux sur le « boson de Higgs », une particule élémentaire essentielle, selon les physiciens, pour comprendre la structure fondamentale de la matière.
Le Comité Nobel a tenu à primer leurs travaux sur « la découverte théorique d'un mécanisme qui contribue à notre compréhension de l'origine de la masse des particules subatomiques, et qui a récemment été confirmée.
M. Higgs a d’ailleurs donné son nom au fameux « boson de Higgs », cette particule élémentaire qui donne à nombre d'autres particules leur masse, selon la théorie dite du « Modèle standard ». La particule explique pourquoi certaines particules ont une masse et pas d'autres, et par conséquent pourquoi l'Univers existe tel que nous le connaissons. Comme le souligne le comité Nobel dans son communiqué, « Sans lui, nous n'existerions pas ».
Aujourd’hui, M. Higgs, est rattaché à l'université d'Édimbourg en Écosse, tandis que M. Englert travaille à l'Université libre de Bruxelles.