L'écart entre les deux candidats n'est plus que de 3 points, contre 11 points en mai dans l'enquête réalisée par le même groupe Afrobarometer.
Environ 20% des électeurs sont encore indécis, selon Afrobarometer qui estime de l'ordre "du raisonnable et du possible" que Nelson Chamisa l'emporte au premier tour.
Si aucun candidat n'obtient la majorité absolue au premier tour le 30 juillet, un second tour est prévu le 8 septembre.
Dans ce même sondage, quatre personnes interrogées sur dix redoutent que les résultats proclamés des élections soient "incorrects" et que "les services de sécurité n'acceptent pas les résultats".
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Le sondage a été réalisé du 25 juin au 6 juillet auprès de 2.400 adultes en âge de voter répartis dans les dix provinces du pays.
Les Zimbabwéens sont appelés à élire leurs président, députés et conseillers municipaux le 30 juillet dans les premiers scrutins organisés depuis la chute de Robert Mugabe.
Lâché par l'armée et son parti, la Zanu-PF, le nonagénaire a été contraint de démissionner en novembre après trente-sept ans de régime autoritaire marqué par des élections entachées de fraudes et de violences.
Son successeur et ancien vice-président Emmerson Mnangagwa a promis des élections libres, justes et transparentes.
Vendredi, l'ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a appelé à la tenue d'"élections pacifiques et crédibles", après s'être entretenu avec le président Mnangagwa à Harare.
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Kofi Annan, qui préside le groupe des sages ("Elders"), une association de personnalités oeuvrant à la paix, a également rencontré Nelson Chamisa et la commission électorale (ZEC).
A cette occasion, M. Chamisa a de nouveau fait part de ses inquiétudes concernant la "sécurité et l'impression" des bulletins de vote.
Le président Mnangagwa a rejeté les accusations selon lesquelles le gouvernement contrôlait la ZEC. "Le gouvernement n'a pas à contrôler ou influencer la ZEC. La commission est guidée par la loi électorale et du pays et la constitution", a-t-il assuré.
Avec AFP