Après neuf matches sans victoire toutes compétitions confondues, le Séville FC a tranché dans le vif le week-end dernier et limogé son entraîneur Vincenzo Montella, en poste depuis décembre.
Le club andalou a nommé à sa place Joaquin Caparros, vieux routier des bancs de Liga, avec un seul objectif: éviter de connaître une première saison sans qualification européenne depuis 2012.
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Actuel 8e de Liga (48 pts, un match de moins), Séville doit finir entre la cinquième et la septième place pour s'assurer un billet plus ou moins direct pour l'Europa League.
Le Betis Séville (5e, 59 pts) étant assuré de l'une de ces trois places, reste deux billets à attribuer, sachant que Villarreal (6e, 54 pts, un match de moins), Getafe (7e, 49 pts), Gérone (9e, 48 pts) ou la Real Sociedad (10e, 46 pts) restent des concurrents sérieux.
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Pour le reste, tout est déjà plus ou moins décidé: les trois relégués sont connus, il s'agit de Malaga, Las Palmas et La Corogne. Et les quatre qualifiés pour la Ligue des champions aussi (Barça, Atlético, Real, Valence).
Dimanche, le clasico Barça-Real aura donc un enjeu purement symbolique: après la large victoire barcelonaise à l'aller (3-0), l'équipe de Zinédine Zidane a soif de revanche au Camp Nou.
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Et dans l'euphorie de sa qualification mardi pour une troisième finale de C1 d'affilée, le club double champion d'Europe en titre espère infliger à Barcelone, tout récent champion d'Espagne, sa première défaite de la saison en Liga.
Les Catalans, de leur côté, rêvent de boucler les 38 journées invaincus et de devenir ainsi la première équipe depuis les années 1930 à y parvenir. Il leur reste quatre matches à négocier pour cela et le clasico est a priori l'écueil le plus redoutable...
Avec AFP