"Le gouvernement garde le contrôle et est maître de la situation", a dit le ministère de l'Information dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux. Il a reconnu que les "assaillants" avaient attaqué les prisons de Freetown et que de nombreux détenus s'étaient échappés, sans autre précision sur ces "assaillants".
Des affrontements armés ont secoué la capitale sierra-léonaise Freetown dimanche matin après une tentative avortée de forcer une armurerie militaire, selon le gouvernement, qui a instauré un couvre-feu national.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux suggèrent que de nombreux détenus se sont échappés de la prison centrale, dans des circonstances encore non-établies. Un homme faisant partie d'un groupe filmé dans la rue par un correspondant de l'AFP a indiqué que lui et les autres étaient bien des détenus évadés.
La situation était confuse en milieu de journée, les autorités gardant le silence après avoir assuré contrôler la situation en début de matinée.
La nature des évènements reste inconnue.
Les autorités se sont contentées d'évoquer l'attaque contre l'armurerie. La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) a parlé dans un communiqué de tentative de faire main basse sur des armes, mais aussi de "troubler la paix et l'ordre constitutionnel", langage communément employé pour les coups de force politiques.
Lire aussi : Sierra Leone: le président s'engage à faire appliquer un accord avec l'opposition