23 soldats tués dans une attaque de Boko Haram

Des soldats tchadiens patrouillent dans la région du Tibesti, près de Bardai, au Tchad, le le 28 mars 1999.

Vingt-trois soldats tchadiens ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi au cours d'une attaque de leur position par des combattants du groupe djihadiste nigérian Boko Haram à Dangdala, dans le sud-ouest du Tchad, selon les témoins contactés par VOA Afrique.

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Vingt-trois soldats tchadiens tués

Les assaillants sont venus du Niger pour attaquer la position tchadienne située sur la rive nord-est du lac Tchad.

Il s'agit de l'une des attaques les plus meurtrières pour l'armée tchadienne depuis le début des attaques de Boko Haram.

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Les éléments de Boko Haram, venus du Niger, ont réussir à fuir "emportant avec eux du matériel militaire".

L'armée tchadienne, au sein d'une force multinationale mixte (FMM) qui rassemble des forces de la sous-région et des comités de vigilance, tente de repousser les djihadistes de Boko Haram qui ont débuté leurs attaques au Tchad en 2015.

Boko Haram, originaire du Nigeria, opère dans tous les pays de la zone du lac Tchad (Nigeria, Tchad, Cameroun, Niger), où il commet des attentats meurtriers, des attaques contre les forces de l'ordre et procède à des enlèvements de civils.

Plus de 27.000 personnes sont mortes depuis le début du soulèvement de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, en 2009, et 1,8 million d'autres ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.