La tentative d'attentat a été revendiquée par les islamistes shebab, qui poursuivent leur offensive contre l'Etat somalien et ses soutiens internationaux.
"Un kamikaze a tenté de frapper un poste de police à l'entrée du port, mais les forces de sécurité ont ouvert le feu et l'ont abattu, provoquant l'explosion du véhicule", a expliqué un policier Abdukadir Ahmed.
"Deux policiers et cinq civils ont été blessés", a-t-il ajouté.
Selon des témoins, les policiers ont fait feu sur la voiture après que son chauffeur eut refusé de s'arrêter à un check-point.
Lire aussi : L'explosion d'un minibus fait une dizaine de morts à MogadiscioLes attentats à la bombe sont assez fréquents à Mogadiscio, mais leur rythme s'est notablement ralenti ces derniers mois.
Toujours samedi, une bombe a explosé à Baidoa, à environ 250 km au nord-ouest de Mogadiscio.
"L'engin était dissimulé dans une boutique proche d'un poste de contrôle des forces de sécurité", a affirmé Muqtar Isak, un policier, qui a fait état d'un bilan de cinq morts, deux policiers et trois civils.
Cet attentat a également été revendiqué par les shebab.
La Somalie a plongé dans le chaos après la chute du régime militaire du président Siad Barre en 1991, suivie d'une guerre de chefs de clans et de la montée en puissance des Shebab.
Lire aussi : Mort d'un gouverneur blessé dimanche dans un attentat en SomalieAffiliés à Al-Qaïda, ils ont juré la perte du gouvernement somalien, soutenu par la communauté internationale et les 20.000 hommes de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom).
Chassés de Mogadiscio en 2011, ils ont perdu l'essentiel de leurs bastions mais contrôlent toujours de vastes zones rurales, d'où ils mènent leurs opérations.
Le groupe État islamique (EI) est aussi actif en Somalie.
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