Le secrétaire d'État américain John Kerry est attendu vendredi à la conférence de Londres sur le viol comme arme de guerre. La rencontre, qui a débuté mardi, est placée sous l'égide des Nations Unies, étant présidée par l’actrice Angelina Jolie, qui est ambassadrice de bonne volonté du HCR, et le chef de la diplomatie britannique, William Hague.
Le but, a fait valoir M. Hague, est de mettre fin à l’impunité. « Cette impunité est un facteur clé qui explique pourquoi ces crimes continuent. Jusqu'à 50.000 femmes ont été victimes de violences sexuelles pendant la guerre en Bosnie, mais seulement une soixantaine de personnes ont été poursuivies avec succès. De la République centrafricaine (RCA) au Soudan, ou encore à la Syrie, des milliers et des milliers de viols restent impunis ».
Le sommet de Londres réunit des délégations de plus d’une centaine de pays : représentants gouvernementaux, ONG, religieux, experts militaires et juridiques, associations humanitaires et membres de la société civile. Une cinquantaine de ministres des Affaires étrangères étaient également attendus, mais surtout, des témoins de première ligne. Parmi eux, la burundaise Emime Ndihokubwayo, directrice pour le Burundi de l’ONG ActionAid.
« De cette rencontre, on attend que Londres et les dirigeants du monde entier prennent la chose au sérieux, et que cela ne soit pas un sommet comme les autres, et qu'il connaisse à la fin des actions concrètes », a-t-elle dit.
En dépit de l’adoption par un certain nombre de pays de conventions et autres cadres juridiques qui permettent d’espérer que le viol sera moins utilisé, Mme Ndihokubwayo a rappelé que le droit « n’est qu’un outil ». Il doit être suivi par une volonté politique de la mise en œuvre de cet arsenal juridique.
« Pour moi le message que je veux donner à tout le monde – que ce soit les gouvernements, les pères, les fils, c’est que ces violences sont des crimes », a-t-elle poursuivi. « C’est un crime de société qui doit être éradiqué, puni, et des mécanismes doivent être mis en place pour éradiquer cela à tous les niveaux. Donc, ce n’est pas une guerre entre femmes et hommes, c’est un problème de société et tout le monde doit s’y mettre pour éradiquer ce fléau dans nos sociétés ».
Le but, a fait valoir M. Hague, est de mettre fin à l’impunité. « Cette impunité est un facteur clé qui explique pourquoi ces crimes continuent. Jusqu'à 50.000 femmes ont été victimes de violences sexuelles pendant la guerre en Bosnie, mais seulement une soixantaine de personnes ont été poursuivies avec succès. De la République centrafricaine (RCA) au Soudan, ou encore à la Syrie, des milliers et des milliers de viols restent impunis ».
Your browser doesn’t support HTML5
Le sommet de Londres réunit des délégations de plus d’une centaine de pays : représentants gouvernementaux, ONG, religieux, experts militaires et juridiques, associations humanitaires et membres de la société civile. Une cinquantaine de ministres des Affaires étrangères étaient également attendus, mais surtout, des témoins de première ligne. Parmi eux, la burundaise Emime Ndihokubwayo, directrice pour le Burundi de l’ONG ActionAid.
« De cette rencontre, on attend que Londres et les dirigeants du monde entier prennent la chose au sérieux, et que cela ne soit pas un sommet comme les autres, et qu'il connaisse à la fin des actions concrètes », a-t-elle dit.
En dépit de l’adoption par un certain nombre de pays de conventions et autres cadres juridiques qui permettent d’espérer que le viol sera moins utilisé, Mme Ndihokubwayo a rappelé que le droit « n’est qu’un outil ». Il doit être suivi par une volonté politique de la mise en œuvre de cet arsenal juridique.
« Pour moi le message que je veux donner à tout le monde – que ce soit les gouvernements, les pères, les fils, c’est que ces violences sont des crimes », a-t-elle poursuivi. « C’est un crime de société qui doit être éradiqué, puni, et des mécanismes doivent être mis en place pour éradiquer cela à tous les niveaux. Donc, ce n’est pas une guerre entre femmes et hommes, c’est un problème de société et tout le monde doit s’y mettre pour éradiquer ce fléau dans nos sociétés ».