Ces scrutins se tiendront "entre le 1er mai et juillet 2015", a annoncé le gouvernement dans un communiqué, affirmant que le président Salva Kiir est "déterminé à ce que ces élections soient transparentes".
"Nous organiserons des élections en 2015 car nous ne laisserons pas notre démocratie être prise en otage par la violence. Un budget a été adopté et nous appelons tous les partis à participer", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Ateny Wek Ateny.
En outre, le président Kiir est en train de "mettre en place une amnistie pour les personnes qui ont commis des crimes contre le gouvernement du Soudan du Sud", ajoute le texte, sans plus de précision.
Le plus jeune Etat du monde est en proie à la guerre civile depuis décembre 2013.
Le conflit oppose les troupes fidèles au président Salva Kiir et la rébellion dirigée par son ancien vice-président Riek Machar, et a été émaillé de massacres ethniques.
Au moins 50.000 personnes ont péri, selon l'International Crisis Group (ICG), bien qu'aucun bilan officiel ne soit disponible. Plus de 1,8 million de personnes ont été chassées de chez elles.
Ex-commandant rebelle lors de la guerre civile qui opposa longtemps Khartoum à Juba avant la signature d'un accord de paix en 2005, Salva Kiir avait été élu président peu de temps avant l'accès à l'indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011.