Fin du sommet des pays d’Afrique de l’Est à Addis

ILe président soudanais Omar El Béchir

Les préalables essentiels à lever avant la tenue d'un referendum au Sud-soudan restent posés : notamment la délicate question de la démarcation de la frontière en cas de sécession

A l’issue du sommet qu’ils viennent de tenir à Addis-Abeba, les chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique de l’Est ont invité le Nord et le Sud-Soudan à trouver le plus rapidement possible, une solution aux querelles qui les opposent, avant la tenue du referendum d’auto-détermination du Sud-Soudan.

C’était mardi en présidence du président soudanais Omar El Béchir et du leader sud-soudanais Salva Kiir. Le communiqué final s’est notamment référé à la question de savoir si la région d’Abyiei riche en pétrole doit aller au nord ou au sud en cas de sécession. La rencontre s’est achevée sans qu’aucun accord n’ait été conclu sur les questions essentielles telles que démarcation de la frontière et la répartition des revenus pétroliers.

Le referendum projeté est l’un des éléments-clé de l’accord de paix global qui a mis fin à l’une des guerres les plus meurtrières qu’ait connue le continent. Elle aura coûté la vie à plus de deux millions de soudanais. Lors d’un point de presse, l’ambassadeur du Kenya auprès de l’Ethiopie et de l’Union africaine, Monica Juma a indiqué qu’on n’est plus loin d’un accord, grâce à l’action conduite par le panel de haut-niveau, que préside l’ancien président sud-africain Thabo Mbéki