En Syrie, des défenseurs de droits humains accusent les forces gouvernementales d’avoir pris d'assaut un quartier résidentiel de Homs, intensifiant la répression meurtrière contre la dissidence et poussant le principal groupe d’opposition à appeler à une intervention de la communauté internationale pour protéger les civils.
Selon les militants de l’opposition, les troupes gouvernementales ont attaqué des maisons et procédé à des arrestations dans le quartier de Baba Amr de Homs, lundi, au sixième jour d'une opération militaire qui a déjà fait, selon eux, au moins 100 morts. Des transfuges de l'armée ont résisté contre les forces pro-gouvernementales à Homs, un important centre de la révolte contre le régime du président Bashar el-Assad.
Toutefois, ces informations n’ont pu être confirmées par des sources indépendantes, la Syrie ayant interdit a la plupart des journalistes étrangers de travailler dans le pays.
Le Conseil national syrien, la faction principale de l’opposition, a déclaré Homs «zone sinistrée» . Il exhorte les observateurs internationaux et arabes à superviser la situation sur le terrain, afin de prévenir d'autres attaques contre les civils.
Le Qatar a appelé à une réunion d'urgence de la Ligue arabe pour traiter de ce que Doha appelle l'échec de la Syrie à mettre en œuvre un accord signé avec le bloc régional pour mettre fin à la répression.